samedi 27 juillet 2013

La bataille de Waterloo - Général Pierre Cambronne

Mai 1861.
Victor raconte une visite à pied sur les vestiges de la défaite napoléonienne de Waterloo ( visite que Victor Hugo fit en 1861, lors de son retour de l'Ile d'Elbe sur les lieux même de la bataille de juin 1815). Ce jour-là, Napoléon affrontait les troupes anglaises et les forces coalisées de l'Europe continentale.

Victor Hugo réfléchit sur les causes de ce désastre napoléonien : il pleuvait ce jour-là, le sol était boueux, ce qui empêcha l'empereur de déployer librement son artillerie, son arme stratégique. Pire, mal renseignée, la cavalerie française se précipita dans un ravin, où beaucoup de soldats périrent, écrasés. Les renforts espérés n'arrivèrent pas . Le Général Cambronne fit passer à la postérité cette défaite héroïque. La garde impériale qu'il dirigeait lutta jusqu'au dernier carré et, lui, lança à l'ennemi son mot célèbre : "M…"


La Mission morale, sociale et politique.

Depuis leur parution, Les Misérables sont l'œuvre la plus célèbre et la plus lue de Victor Hugo. Jean Valjean, Cosette, Gavroche, font maintenant parti des personnages connus de chaque lycéen et lycéenne.

Les Misérables apparaissent comme ce "livre unique" dont rêvait le dix-neuvième siècle. L'ambition démesurée de Victor Hugo est explicite : " Ce livre est un drame dont le premier personnage est l'infini. L'homme est le second".

Certains ont été tentés de critiquer Les Misérables pour la faiblesse de sa psychologie et sa simplification caricaturale de la société. Force est de constater, plus de cent trente ans après sa sortie, sa vigueur et de saluer cette œuvre, qui selon Victor Hugo lui-même, visait à dénoncer la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit.



Victor Hugo qui, dans la préface des Misérables, affirme d'ailleurs la mission morale, sociale et politique qu'il s'est fixé en créant cette épopée : "Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers et compliquant d'une fatalité humaine, la destinée qui est divine… tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres comme celui-ci pourront ne pas être inutiles."